Créer seul, oui, mais sous quelle forme juridique ? Créer son entreprise en tant qu’associé unique est devenu une démarche simple sur le plan administratif, mais stratégique sur le plan juridique. Dès lors que vous êtes seul à vous lancer dans un projet...
Avocat en création d’entreprise
Créer une entreprise : Pourquoi et comment ?
Créer une entreprise est une aventure exaltante, mais jalonnée de choix juridiques et administratifs cruciaux. De la sélection du statut juridique à l’immatriculation, en passant par les régimes fiscaux ou les obligations sociales, chaque étape de la création d’entreprise soulève des questions complexes qui méritent des réponses claires.
Que vous soyez porteur de projet, artisan, commerçant, freelance ou futur dirigeant de start-up, il est essentiel de comprendre les implications juridiques de votre démarche avant de vous lancer.
Dans ce guide complet, nous vous proposons un tour d’horizon pratique et structuré de toutes les étapes pour créer une entreprise en France en 2025, en intégrant les dernières évolutions légales. Du choix de la forme juridique aux aides disponibles, en passant par les erreurs à éviter, cet article vous aidera à bâtir votre projet sur des bases solides.
Choisir la forme juridique de son entreprise
Le choix du statut juridique conditionne le cadre fiscal, social et la responsabilité du créateur. Il faut tenir compte du nombre d’associés, du capital social, du régime social/fiscal du dirigeant et de la responsabilité limitée ou non de chacun. Voici un comparatif des formes les plus courantes :
- Entreprise individuelle (EI) et micro-entrepreneur : pas de capital social, pas d’associé, l’entrepreneur exerce en nom propre. La responsabilité est illimitée sur son patrimoine professionnel (sauf déclaration d’insaisissabilité du logement). Le bénéfice est imposé à l’IR dans la catégorie BIC ou BNC (régime micro-fiscal avec abattements ou régime réel). Exemple concret: un consultant freelance peut opter pour le régime micro-entreprise afin de bénéficier d’un abattement forfaitaire sur son chiffre d’affaires
- EURL (SARL unipersonnelle) : société à 1 associé. Capital libre (pas de minimum légal). Responsabilité du dirigeant limitée au montant de ses apports. Par défaut soumise à l’IR (imposition au barème des sociétés de la personne) mais option possible pour l’IS. Le gérant majoritaire relève du régime social des indépendants (TNS).
- SARL (2–100 associés) : capital libre. Responsabilité limitée aux apports. Imposition par défaut à l’IS (taux normal 25 % en 2025), avec option IR possible sous conditions. Le gérant majoritaire est TNS, le gérant minoritaire/ égalitaire est assimilé-salarié (régime général). Exemple: deux créateurs peuvent constituer une SARL pour partager les pouvoirs et limiter leurs risques financiers.
- SASU/SAS : société par actions simplifiée (unipersonnelle ou pluripersonnelle). Capital libre. Responsabilité limitée aux apports. Soumise d’office à l’IS (taux 25 %). Dirigeant (président) affilié au régime général (cotisations salariales). Ce statut est très flexible (statuts personnalisables) et prisé pour les start-up.
- SNC (Société en nom collectif) : capital libre, au moins 2 associés. Les associés sont responsables indéfiniment et solidairement sur l’ensemble de leurs biens personnels. Imposition à l’IR dans la catégorie BIC/BNC (pas de choix IS).
Chaque forme a ses avantages : par exemple l’EI/micro-entreprise est simple (pas de statuts à rédiger), tandis que la SAS/SASU offre une grande souplesse statutaire. Il est souvent recommandé de se faire conseiller (juriste ou expert-comptable) pour bien peser ces critères et éviter de se précipiter dans le choix du statut.
Formalités administratives et juridiques
Entreprise individuelle (EI/micro)
L’immatriculation de l’EI se fait en ligne via le Guichet unique des entreprises (CFE remplacé au 1er janvier 2023). Les pièces à fournir comprennent notamment : la déclaration sur l’honneur de non-condamnation du dirigeant, sa pièce d’identité, un justificatif de domicile, et selon le cas un CAPE ou une déclaration d’insaisissabilité pour le logement personnel. Une fois le dossier validé, l’EI est inscrite au RNE (et au RCS si activité commerciale). Contrairement à une société, aucun statut n’est rédigé pour l’EI.
Société (SARL, SAS, etc.)
La création d’une société passe par plusieurs étapes obligatoires :
- Rédaction et signature des statuts : documents fondateurs qui fixent les règles de fonctionnement. Cette étape est cruciale et souvent confiée à un professionnel (avocat, notaire) pour éviter les pièges (coût indicatif : 1 000–2 500 €).
- Nomination du dirigeant : désignation du gérant (SARL/EURL) ou président (SAS/SASU) dans les statuts.
- Domiciliation : choix du siège social (domiciliation personnelle, locale, pépinière, etc.).
- Publication d’une annonce légale : dès l’adoption des statuts, un avis de constitution doit paraître dans un journal habilité. Cette formalité d’intérêt public permet d’informer les tiers de la création.
- Dépôt du capital social : l’associé (ou la société en formation) dépose les fonds en banque. Un certificat de dépôt sera remis et mentionné dans les statuts.
- Immatriculation au RCS/RNE : une fois les étapes préalables accomplies, la demande d’immatriculation se fait en ligne sur le guichet unique. Après enregistrement, la société reçoit un extrait Kbis et est inscrite au Registre du commerce et des sociétés (RCS) et au Répertoire national des entreprises (RNE).
Les documents à joindre au dossier incluent notamment les statuts datés et signés, la pièce d’identité du dirigeant, un justificatif de domiciliation du siège, l’attestation de parution de l’annonce légale, et une déclaration de non-condamnation du dirigeant. Exemple concret : lors de l’immatriculation d’une EURL, il faut fournir les statuts signés, un justificatif de domiciliation et l’attestation de publication de l’avis dans un journal d’annonces légales. À noter : si l’activité démarre avant l’immatriculation officielle, il est obligatoire d’indiquer « Société en formation » sur tous les documents et de rédiger une annexe aux statuts pour les actes réalisés préalablement.
Régimes fiscaux selon la forme juridique
Le régime d’imposition des bénéfices dépend du statut choisi :
- Micro-entreprise : régime simplifié « micro-fiscal » avec abattements. Les seuils 2025 sont de 77 700 € (prestations de services/BNC) et 188 700 € (ventes et activités hôtelières) sur deux années consécutives. Le bénéfice imposable est calculé après un abattement forfaitaire (34 % pour prestations de services, 50 % pour BIC, etc.). En option, le micro-entrepreneur peut opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu (paiement au fil de l’eau d’un pourcentage du CA). Ce régime est automatique la 1ʳᵉ année de création (N) et l’année suivante.
- Entreprise individuelle ou EURL (au réel) : relève de plein droit de l’IR. Le bénéfice est déclaré dans la catégorie BIC (industriels/commerciaux) ou BNC (libéraux) et imposé selon le barème progressif de l’IR. L’entrepreneur peut toutefois opter pour l’IS (pour l’EURL) si cela est plus avantageux.
- Sociétés (SARL, SAS, SA, EURL par défaut) : soumises par défaut à l’impôt sur les sociétés (IS). Le taux normal est de 25 % (exercice 2025), avec un taux réduit (15 %) sur les premières tranches de bénéfices pour les PME. Les bénéfices nets sont déclarés via le formulaire n°2065-SD et la liasse fiscale correspondante. Le dirigeant est imposé sur sa rémunération et sur les dividendes perçus dans sa déclaration personnelle. Certaines sociétés soumises de plein droit à l’IS peuvent opter pour l’IR sous conditions (ex : SARL de famille, SAS de moins de 5 ans, etc.).
- Sociétés civiles (SCI, SCP, SNC, etc.) : sont généralement imposées à l’IR (sauf option IS pour certaines). Par exemple, en SNC chaque associé est imposé à l’IR sur sa quote-part de bénéfice.
En résumé, un gérant unique (EI/EURL) débute souvent à l’IR (BIC/BNC), alors qu’une SAS/SARL redevient fréquemment à l’IS pour bénéficier du taux fixe. Le choix fiscal doit se faire dès la création, mais il existe des possibilités de changement de régime ultérieur sous conditions. Exemple concret : un créateur d’EURL dont l’activité dégage peu de bénéfice initialement peut opter pour l’IR afin de profiter des tranches basses, puis migrer à l’IS lorsque l’entreprise est plus mature.
Obligations comptables et sociales
Obligations comptables
Les obligations comptables varient fortement selon le régime. Les micro-entrepreneurs tiennent un simple livre des recettes (et un registre des achats pour les activités commerciales) et déclarent périodiquement leur chiffre d’affaires. Ils ne sont pas tenus d’établir de bilan ou de compte de résultat complets. En revanche, toute société commerciale (SARL, SAS, etc.) doit établir chaque année des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe). Ces comptes doivent être certifiés par le dirigeant, puis déposés en ligne auprès du greffe du tribunal de commerce ou via le guichet unique, pour publication au BODACC. Les petites sociétés peuvent bénéficier d’allègements (comptes simplifiés, annexes abrégées) si elles respectent certains seuils (chiffre d’affaires, total bilan, effectif). L’absence d’approbation des comptes annuels et du dépôt au greffe, peut entraîner une sanction légale (amende), et retarde l’information du public sur la santé de l’entreprise.
Obligations sociales
Le régime social du dirigeant dépend de son statut :
- Micro-entrepreneur/EI (non-salarié) : affilié au régime social des indépendants (URSSAF SSI). Les cotisations sont calculées sur le CA (taux forfaitaire variant selon l’activité). Le micro-entrepreneur bénéficie du régime micro-social (versement simplifié) mais perd ses droits (maladie, retraite) s’il néglige sa déclaration de CA.
- Dirigeant TNS (travailleur non salarié) : Gérant majoritaire d’EURL/SARL (plus de 50 % des parts), entrepreneur individuel (hors micro), etc. L’affiliation est à la Sécurité sociale des indépendants. Les cotisations sont globalement moins élevées qu’un salarié, mais la protection (accidents du travail, assurance chômage) est plus limitée.
- Dirigeant assimilé-salarié : Président de SAS/SASU, gérant minoritaire ou égalitaire de SARL, etc. Il relève du régime général (cotisations salariales, hors chômage par défaut). Il bénéficie d’une meilleure couverture sociale (maladie, retraite, AT/MP) qu’un TNS.
En pratique, un président de SASU ou gérant minoritaire SARL cotise comme un cadre (CSG/CRDS, retraite, mutuelle, etc.), tandis qu’un gérant majoritaire de SARL cotise au régime des indépendants. Le choix de la forme juridique impacte donc directement le montant des charges sociales et la protection du dirigeant.
Responsabilité du dirigeant selon la structure choisie
La structure juridique détermine l’ampleur de la responsabilité personnelle. En entreprise individuelle classique (EI), le créateur est responsable sur l’ensemble de son patrimoine professionnel. Toutefois, il peut protéger son patrimoine personnel (ex. la résidence principale) en faisant une déclaration d’insaisissabilité devant notaire. Par ailleurs, l’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) permet de distinguer juridiquement le patrimoine affecté à l’activité et le patrimoine personnel, mais requiert des formalités spécifiques.
Dans les sociétés à responsabilité limitée (EURL, SARL, SAS, etc.), la responsabilité des associés ou actionnaires est en principe limitée au montant de leurs apports. Par exemple, en SARL et SAS le dirigeant n’engage pas son patrimoine personnel (au-delà de la somme investie) en cas de dettes de la société. Attention cependant : en cas de faute de gestion grave (abus de bien social, faute de gestion abusive, etc.), le dirigeant peut voir sa responsabilité personnelle engagée sur ses biens propres. En SNC, en revanche, les associés sont indéfiniment et solidairement responsables sur leurs biens personnels. Il est donc crucial, pour les associés de SNC, de bien mesurer ce risque avant de s’engager. En résumé : privilège du statut sociétaire pour limiter la responsabilité, mais prudence sur les garanties données (cautions, nantissements, etc.).
Aides et accompagnements juridiques à la création
De nombreux dispositifs existent pour soutenir le créateur :
- ACRE (ex-ACCRE) : aide à la création/reprise, offrant une exonération partielle de cotisations sociales en début d’activité. Par exemple, un micro-entrepreneur bénéficie d’une exonération de 50 % sur ses cotisations pendant les premiers trimestres.
- Dispositifs régionaux (ex-NACRE) : depuis 2017, chaque région propose son propre accompagnement (conseils juridiques/comptables, études de faisabilité, suivi) pour les porteurs de projet. Les modalités varient selon la région.
- Chambres consulaires : les CCI et CMA offrent souvent un accompagnement gratuit ou à coût modéré (conférences, ateliers, rendez-vous individuels, permanences juridiques). Par exemple, la CCI met à disposition des guides pratiques en ligne et un simulateur d’aides régionales. Les chambres des métiers guident spécifiquement les artisans (réorientation vers l’expert-comptable, agréments).
- Réseaux d’accompagnement : organismes tels que Bpifrance Création, Initiative France, Réseau Entreprendre, ADIE (pour micro-crédits), ou les boutiques de gestion, proposent mentorat et soutien global (élaboration du business plan, mise en relation bancaire, etc.). Bpifrance propose par exemple un simulateur d’aides en ligne pour trouver les dispositifs disponibles localement.
- Permanences juridiques gratuites : certains organismes proposent des consultations courtes avec experts. L’INPI organise ainsi des permanences avec conseillers en propriété industrielle ou avocats spécialisés pour donner un premier avis sur la protection (brevets, marques) ou les litiges éventuels (consultations d’environ 30 minutes, gratuites). De même, de nombreuses CCI ou maisons de l’entreprise accueillent des juristes ou avocats lors de permanences gratuites pour répondre aux questions de création.
Ces aides peuvent faire gagner du temps et éviter des erreurs : n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre CFE, CCI ou d’un conseiller en création pour savoir quels dispositifs vous concernent.
Conseils pratiques et erreurs à éviter
- Ne pas bâcler les statuts : confiez leur rédaction à un professionnel (avocat ou expert-comptable) pour clarifier dès le départ les règles de gouvernance (pouvoirs du dirigeant, clauses d’entrée/sortie, répartition du capital). Une faute courante est de négliger de préciser les modalités de prise de décisions ou de transmission des parts, ce qui crée des conflits ultérieurs. Le coût (environ 1 000–2 500 €) est souvent amorti par la sécurité juridique acquise.
- Étudier le régime fiscal et social : ne choisissez pas le statut uniquement pour ses aspects financiers sans prévoir leurs conséquences. Par exemple, une SARL majoritaire vous fera cotiser moins que dans une SASU, mais vous couvrirez moins en cas de maladie.
- Ne pas oublier les formalités obligatoires : publier l’avis légal dans un journal habilité, faire enregistrer les statuts (si besoin), déclarer les bénéficiaires effectifs, etc. Omettre une de ces étapes (ex. absence de mention au RCS) peut compromettre la validité de la création.
- Séparer comptes et patrimoine : ouvrez un compte bancaire dédié à l’entreprise dès le début (c’est obligatoire si CA > 10 000 €/2 ans), et, pour l’EI, envisagez une protection du domicile (déclaration d’insaisissabilité).
- Responsabilités et cautions : sachez que même dans une société à responsabilité limitée, signer une caution personnelle (par exemple lors d’un crédit bancaire) expose vos biens personnels. Mieux vaut négocier pour limiter ces engagements.
- Début d’activité avant immatriculation : si vous devez démarrer l’activité avant d’obtenir le Kbis, inscrivez clairement sur les devis et factures la mention « Société en formation » et rédigez une annexe statutaire pour détailler les actes accomplis préalablement.
- Protection de l’innovation : n’attendez pas pour protéger un logo, une marque ou une invention clé. Les dépôts à l’INPI (brevets, marques, dessins) se font souvent au début du projet. Les permanences INPI (gratuites) peuvent vous informer des démarches à suivre.
En résumé, l’essentiel est de bien planifier chaque étape avec rigueur (étude de marché, business plan, choix du statut adapté) et de se faire accompagner. Les formalités juridiques sont nombreuses mais parfaitement balisées : ne les négligez pas pour éviter des blocages (refus d’immatriculation, litiges entre associés, redressements fiscaux ou URSSAF). Avec un bon accompagnement et une veille juridique rigoureuse, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir votre création d’entreprise.
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Hors frais administratifs (Greffe, annonce légale, etc.)
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Coup d’accordéon : mécanisme juridique complexe et stratégique
Mar 27, 2023 | Articles droit des sociétés, Entreprendre
Le "coup d'accordéon" est une opération juridique qui vise à restructurer le capital social d'une entreprise confrontée à des difficultés financières. Cette technique permet de réduire puis d'augmenter le capital afin de rétablir l'équilibre entre les fonds propres et...
Pacte d’actionnaires : durée et résiliation unilatérale
Mar 19, 2023 | Actualités juridiques, Articles droit des sociétés
Convention extrastatutaire entre actionnaires, un pacte d´actionnaires peut-il être conclu pour toute la vie de la société ? Un des actionnaires peut-il y mettre fin de manière unilatérale ? Ces questions ont été tranchées par la Cour de cassation dans un arrêt du 25...
Comment fermer une SARL ? Dissolution et liquidation
Jan 21, 2023 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
La fermeture d'une SARL peut être volontaire ou involontaire. Si elle est volontaire, il s'agit d’une dissolution-liquidation, sinon c'est une liquidation judiciaire. La liquidation judiciaire intervient dans le cadre des procédures collectives en cas de cessation de...
Modification de l’objet social de la SARL : comment faire ?
Jan 2, 2023 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
La modification de l’objet social d’une SARL intervient en raison de l'extension, de diversification, de restriction ou de changement d’activité de la société. Pour rappel, l’objet social d’une société est l’ensemble des activités envisagées par elle dans les statuts....
Comment se séparer d’un associé ? Clause d’exclusion et pacte d’associés
Oct 23, 2022 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
Entreprendre à plusieurs permet d'atteindre des objectifs impossibles à réaliser seul. Cependant, il arrive que les plus belles histoires se terminent en disputes. Comment se séparer d´un associé ? Et que faire s'il refuse de partir ? Pour rappel, tout associé d'une...
Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC) : Règles
Mai 17, 2022 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
Le Groupement Agricole d'Exploitation en Commun (GAEC) est une structure juridique définie dans le Code Rural et de la Pêche Maritime (CRPM). Il s'agit d'une forme de société civile qui permet à plusieurs agriculteurs de mutualiser leurs ressources pour une...
Registre du commerce et des sociétés (RCS) : Caractéristiques
Mar 30, 2022 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
Le registre du commerce et des sociétés est un registre public qui répertorie les personnes physiques ou morales exerçant une activité commerciale, indiquant les faits et les actes pouvant intéressés les tiers. Il constitue l’état civil des entreprises commerciales et...
Les bénéficiaires effectifs : définition et principes généraux
Mar 4, 2022 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
Dans l’optique d’améliorer la transparence et lutter contre le blanchiment et financement du terrorisme, le droit communautaire a imposé aux Etats membres à travers la 4ème directive anti-blanchiment n° 2015/849 du 20 mai 2015 de mettre en place un dispositif...
Abus de biens sociaux : Principes généraux
Fév 24, 2022 | Articles droit des sociétés, Exprime Avocat
L'abus de biens sociaux consiste dans le fait, pour les dirigeants de certaines sociétés, d'user des biens de la société à des fins personnelles, de manière intentionnelle et contraire à l'intérêt social de la société. C’est une infraction pénale réprimandée par les...
Actions de préférence : Principes généraux
Fév 17, 2022 | Articles droit des sociétés
Les actions de préférence sont une catégorie d'actions offrant à leurs titulaires des droits différents de ceux attachés aux actions ordinaires. Ce type d’action permet d’accorder des avantages financiers et politiques aux associés ou au contraire de restreindre leurs...
Pouvoir de représentation dans la SAS
Fév 9, 2022 | Articles droit des sociétés
Par principe, le pouvoir de représentation dans la SAS appartient au président. C'est lui qui agit au nom et pour le compte de la société qu'il représente (227-6 du C.com). Le président de SAS peut également être assisté par un directeur général désigné par les...
La SCI peut-elle se porter caution d’un prêt consenti au profit d’un associé de la société ?
Fév 4, 2022 | Articles droit des sociétés
Contrairement à d'autres formes de sociétés, aucun texte n'interdit à la société civile de garantir la dette d'un associé. Dès lors, la SCI peut se porter caution d'un prêt consenti au profit d'un associé de la société. Il faudra néanmoins respecter les limites de...
Société par actions simplifiée (SAS) : définition et règles
Fév 2, 2022 | Articles droit des sociétés
La société par actions simplifiée (SAS) est une société par actions dont la direction est librement organisée et les décisions collectives librement déterminées. Elle a de nombreux avantage et permet notamment une dissociation capital-pouvoir. En effet, les...
Les associés de la SARL : Règles essentielles
Fév 2, 2022 | Articles droit des sociétés
La SARL est une société dans laquelle les associés bénéficient d’un droit d’information sur la gestion de la société. Ils ont un droit de vote et un droit sur le partage des bénéficies. Les sociétés à responsabilité limitée ne comportent qu’une seule catégorie...
Gérant de SARL : Règles essentielles
Fév 2, 2022 | Articles droit des sociétés
Le gérant de la SARL est obligatoirement une personne physique. Il peut être associé ou pas. Son rôle est important puisqu'il gère la société et qu'il devra établir les comptes sociaux annuels de la société. Il est le représentant à de la société à l'égard des tiers...
SARL – société à responsabilité limitée : règles et fonctionnement
Fév 1, 2022 | Articles droit des sociétés
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) est une forme de société hybride, présentant à la fois des caractéristiques des sociétés de personnes (SC, SNC, SCS) et des sociétés à risque limité, aux côtés des sociétés de capitaux (SA, SCA, SAS). Comme dans une société...
Publication des comptes sociaux : Action et mise en garde
Fév 1, 2022 | Articles droit des sociétés
La publication des comptes sociaux est une obligation qui impose aux sociétés de déposer leurs comptes afin qu’ils soient publiés. Certaines sociétés peuvent bénéficier de la confidentialité des comptes sociaux. Si ces sociétés peuvent se soustraire de la publication...
Responsabilité des associés d’une SAS
Déc 15, 2021 | Articles droit des sociétés
Par principe, les associés de la SAS ne peuvent pas être tenus responsables des faits commis par la société. La société a une personnalité morale qui lui procure une autonomie et la rend responsable à l’égard des tiers. Les associés de la SAS semblent donc protégés et...
Qu’est ce que le capital social ?
Déc 14, 2021 | Articles droit des sociétés
Lors de la constitution d’une société les associés vont devoir apporter de l’argent et/ou des biens en nature (voiture, fonds de commerce, ordinateur…). L’ensemble de ces biens constitue le capital social de la société. Il représente le montant des apports des...
Combien d’associés dans une SAS ?
Nov 23, 2021 | Articles droit des sociétés
La société par actions simplifiée (SAS) peut être une société pluripersonnelle ou unipersonnelle. C’est-à-dire qu’elle peut être constituée par un ou plusieurs associés. L’associé unique ou les associés peuvent être des personnes physiques ou morales (C. com., art. L....
Comment prendre les décisions collectives dans la SARL ?
Nov 22, 2021 | Articles droit des sociétés
Les associés de la SARL bénéficient d’un droit de participation à la prise des décisions collectives. En cours d'activité, les associés devront se réunir afin de voter sur les décisions collectives, approbation des comptes, modification des statuts, changement de...
Quels sont les pouvoirs du gérant de la SARL ?
Nov 18, 2021 | Articles droit des sociétés
Le gérant de la SARL est désigné par les associés et représente la société à l'égard des tiers. Le gérant tire ses pouvoirs du contrat de mandat de gestion, et doit le respecter. Il est également le représentant de la société à l'égard des tiers. Le pouvoir du gérant...
Nomination du gérant de la SARL
Nov 18, 2021 | Articles droit des sociétés
La SARL est une société gérée par un gérant. La nomination du gérant de la SARL est prise par une décision des associés. Le contrat qui lie le gérant à la société est un mandat de gestion. Ce sont les associés de la société qui désigne le gérant et qui lui donne...
Cession de parts sociales de SARL – Comment faire ?
Nov 16, 2021 | Articles droit des sociétés
Contrairement à la SAS ou à la société anonyme, la SARL est une société fermée. C’est à dire que l’accès au capital n'est pas libre. Les cessions de parts sociales sont rigoureusement encadrées. Le code de commerce prévoit que le régime de cession varie selon la...
Quels sont les types d’apports en SARL ?
Nov 16, 2021 | Articles droit des sociétés
Comme dans toute société, il y a trois types d'apports en SARL. Les apports peuvent être en nature, en numéraire ou en industrie (C. com., art. L. 223-7, al. 2). Les statuts doivent mentionner les apports de chacun conformément à la répartition des parts sociales...
Quel est le montant minimum du capital social de la SARL ?
Nov 16, 2021 | Articles droit des sociétés
Il n'existe plus de montant minimum pour le capital social d'une SARL. Le montant de 7500 euros qui était autrefois exigé a été supprimé par une loi de 2003. Désormais, la SARL peut donc se constituer avec 1 euro de capital social. En pratique cela ne se produit pas,...
Quelles sont les activités autorisées par la SARL ?
Nov 16, 2021 | Articles droit des sociétés
Il est à rappeler qu’il ne faut pas confondre l’objet social de la société et l’activité exercée par la société. L’objet social porte sur l’ensemble des activités que la société sera amenée à exercer, alors que l’activité est celle déclarée au greffe (sur la...
Quelle est la responsabilité des associés d’une SARL ?
Nov 15, 2021 | Articles droit des sociétés
Le principe de la responsabilité des associés de la SARL : Par principe, les associés ne peuvent pas voir engager leur responsabilité sur les actes commis par la société. En effet, la SARL est une société limitée, ce qui signifie que la responsabilité des associés ne...
Combien d’associés dans une SARL ?
Nov 15, 2021 | Articles droit des sociétés
La SARL peut être constituée par une ou plusieurs personne physique ou morale. Ces personnes seront désignées comme les "associés" de la société. Minimum 1 associé unique et au maximum 100 associés : La SARL peut être constituée d'un seul associé. La SARL comprenant...
Responsabilité civile du dirigeant
Avr 17, 2020 | Articles droit des sociétés
La responsabilité civile du dirigeant est prévue par les articles 225-251 c.com, 223-22 c.com pour les SA et SARL, et également par l'article 1850 du code civil pour les sociétés civiles. Par principe, les dirigeants ont une responsabilité à l’égard de la société...
L’expertise de gestion des sociétés
Avr 15, 2020 | Articles droit des sociétés
L’expertise de gestion est le droit pour les actionnaires de demander en justice la désignation d'un expert chargé de présenter un rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion. Elle vise à protéger les actionnaires minoritaires. La désignation d'un ou plusieurs...
Les risques du non dépôt des comptes annuels
Avr 8, 2020 | Articles droit des sociétés
Par principe conformément à l’article L. 232-21 et suivants du code de commerce les sociétés sont tenues de déposer leurs comptes annuels au greffe dans le délai d’un mois à compter du jour de l’approbation des comptes par les associés. Ces comptes annuels sont publiés sur le site infogreffe et au BODACC.
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